Arrêt-maladie
L'arrêt-maladie, aussi appelé "congé maladie", est une période pendant laquelle un salarié ne peut pas travailler en raison de sa maladie ou d'un accident. Pendant cette période, le salarié est généralement rémunéré par son employeur, bien que le montant et les conditions de cette rémunération puissent varier en fonction de la convention collective de l'entreprise et du contrat de travail.
Voici quelques points clés à retenir concernant l'arrêt-maladie :
Prescription médicale : Pour bénéficier d'un arrêt-maladie, le salarié doit obtenir une prescription médicale d'un médecin. Cette prescription doit préciser la durée de l'arrêt et les éventuelles restrictions ou aménagements nécessaires au travail.
Notification à l'employeur : Dès que possible, le salarié doit informer son employeur de son arrêt-maladie. Cette notification peut se faire par différents moyens, tels que l'envoi d'un arrêt de travail par courrier ou par voie électronique.
Indemnisation : Pendant l'arrêt-maladie, le salarié peut bénéficier d'indemnités journalières versées par la Sécurité sociale et éventuellement complétées par l'employeur selon les dispositions de la convention collective ou du contrat de travail.
Durée de l'arrêt : La durée de l'arrêt-maladie est déterminée par le médecin en fonction de l'état de santé du salarié. À l'issue de cette période, le médecin peut éventuellement prolonger l'arrêt-maladie s'il estime que le salarié n'est pas en mesure de reprendre le travail.
Reprise du travail : Avant de reprendre le travail, le salarié doit obtenir un certificat médical de son médecin indiquant qu'il est apte à reprendre son activité professionnelle. Il doit remettre ce certificat à son employeur.
Droit à la protection de l'emploi : Pendant l'arrêt-maladie, le salarié bénéficie d'une protection contre le licenciement. L'employeur ne peut pas rompre le contrat de travail pendant cette période, sauf en cas de faute grave du salarié ou d'impossibilité de maintenir le contrat pour un motif étranger à la maladie.